On l’aperçoit depuis l’autoroute E411. Droit, majestueux, avec ses grosses tours de pierre et son imposant donjon, le château de Lavaux-Sainte-Anne attire les regards. Et ce n’est pas pour rien s’il a été classé au patrimoine exceptionnel de Wallonie. Un lieu, en effet, exceptionnel, aussi beau de l’extérieur que de l’intérieur.

En matière de sites incontournables, le château de Lavaux-Sainte-Anne se glisse avec aisance et volupté parmi le top de la liste. Sa construction, débutée au XVe siècle, a évolué au fil du temps et des batailles qui se déroulaient autour de lui. Mais rassurez-vous, à l’heure actuelle, vous y trouverez surtout de la quiétude. Formée d'une cour intérieure en forme de losange, la forteresse compte pas moins de 32 pièces meublées et décorées et est entourée de douves et d’un impressionnant donjon. Au cours de votre visite, vous partirez tout d’abord à la découverte de la vie des Seigneurs de Lavaux au XVIIe siècle, en déambulant de pièce en pièce. Ensuite, les caves vous plongeront dans la vie rurale en Famenne à la fin du XIXe siècle à l’aide d’objets usuels, coutumes et fêtes d’époque.

Nature et chasse en Famenne

Parmi les activités des seigneurs de l’époque, la chasse était bien sûr l’une des plus prisées. C’est sans doute pourquoi le château de Lavaux abrite également un musée dédié à la nature et la chasse, qui rassemble une belle collection d’animaux naturalisés que l’on retrouve dans la campagne environnante. Vous profiterez bien encore d’une promenade autour des étangs ? Une zone humide, composée d’un étang, d’un marais et d’une prairie, a été reconstituée afin de recréer un écosystème typique famennois à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Un verger y accueille 52 arbres à hautes tiges au milieu desquels des ruches ont trouvé un lieu sans pesticides afin de préserver la vie des précieuses abeilles.

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Aujourd’hui, vous remontez à travers 5.000 ans d’histoire, jusqu’à la première moitié du IIIe millénaire avant notre ère. Ce n’est pas rien ! Et vous vous trouvez à Wéris, au cœur de la Wallonie, où vous déambulez entre dolmens et autres menhirs.

Le Site mégalithique de Wéris, c’est un voyage dans le temps que vous débutez au sein de la Maison des Mégalithes. Ici, les dolmens et menhirs, ainsi que leurs constructeurs, les premiers agriculteurs-éleveurs du Néolithique, vous dévoilent leur histoire et leurs secrets. Une mise en bouche avant de partir à l’assaut du site, qui s’étire sur 8 km de long et 300 m de large : deux dolmens de type « allée couverte », c’est-à-dire un monument mégalithique en forme de couloir recouvert de plusieurs dalles de pierre, avec ses menhirs associés, ainsi que six sites regroupant seulement des menhirs. Le tout disposé en alignement parallèle.

Des secrets bien cachés

On vous sent curieux… Ce que l’on sait du site de Wéris ? D’après les recherches, ces monuments - fabriqués à partir d’une pierre locale (du poudingue) – peuvent être reliés à la culture de Seine-Oise-Marne, ou à une culture postérieure à celle-ci, et qui trouve son origine dans le Bassin parisien. Le site de Wéris pourrait également être le trait d'union de divers courants culturels de la Préhistoire européenne. Passionnant, non ? Mais le plus mystérieux reste bien entendu la signification de ces monuments puisque, si l'ensemble est à mettre en relation avec la position du soleil lors des équinoxes et solstices, peu d’informations permettent d’en définir précisément l’utilité et le sens. Peut-être que la dégustation de la Dolménius, bière artisanale ambrée qu’on ne boit qu’ici, vous aidera à en soulever le voile...

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Un château qu’on pourrait croire posé sur l’eau. Un cadre bucolique. Des pierres en damier dont les nuances varient selon l’heure et la saison. Du charme et de la coquetterie. Des jardins à l’italienne qui invitent à ralentir le rythme. Le château de Jehay sait comment séduire ses visiteurs !

Difficile de ne pas se laisser impressionner ! Avec ses douves, qui s’élèvent le long d’un vaste plan d’eau, ses allées élégantes, son joli pont de pierre et son jeu de pierres en damier, ou encore ses parterres de fleurs, on ne sait plus où poser les yeux lorsqu’on arrive au Château de Jehay. Parfaite illustration de la Renaissance mosane datant du milieu du XVIe siècle, il est bien entendu classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie. Son intérieur est d’ailleurs tout aussi raffiné. Du mobilier aux tapisseries, en passant par ses peintures, argenterie ou céramiques, c’est avec gourmandise qu’on savoure la visite du Château. Notez cependant que les salles intérieures sont actuellement inaccessibles pour cause de rénovation. Vous pourrez malgré tout observer l’évolution du chantier grâce à une visite virtuelle de ce dernier. Des expositions permanentes y sont également proposées dans ses dépendances.

Jardins à l’italienne

Au cœur de ses jardins d'agrément à l’italienne, vous croiserez sculptures, jeux d’eau, avant d’entrer dans son jardin potager datant du XIXe siècle et s’étendant sur pas moins d’un hectare. Le tout entouré d’un muret de briques. Récemment réhabilité, on y cultive légumes anciens et plantes aromatiques. Il dispose également d’une orangerie et d’un verger. Ajoutez-y encore de nombreuses roses et parterres fleuris et vous obtenez l’endroit rêvé pour un temps de pause bien mérité…

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La Wallonie n’a pas fini de vous surprendre. Pour preuve : les splendides vestiges du château féodal de Moha. Un site classé, long de 130 mètres, et posé sur un éperon rocheux, qui rappelle les heures glorieuses du Moyen Âge.

Posé sur les massifs rochers de Moha, au confluent de la Mehaigne et de la Fosseroule, le château de Moha ne vous laissera pas indifférent. En approchant, vous vous retrouverez face à ses impressionnants remparts datant du XIIe et XIVe siècles. Des murs de pierres immenses qui donnent une impression d’invincibilité à l’ensemble. C’est qu’à l’époque moyenâgeuse, il s’agissait d’un lieu stratégique. Les Comtes de Moha et de Dasbourd s’y sont succédé avant que les Princes-Evêques de Liège n’y installent une prison et un poste de contrôle aux portes de la ville de Huy afin de bloquer les marchands. Les Hutois utilisèrent alors la ruse pour faire tomber la forteresse et mettre fin au règne de Moha en 1376. Il faudra ensuite attendre 1889 pour que les ruines soient achetées par l’état belge afin d’en assurer la conservation.

Visite ludique

La visite du Château peut se faire à l’aide d’un carnet de jeux didactique qui permet de découvrir d’où viennent les pierres ayant servi à la construction des remparts, mais aussi les outils utilisés pour les tailler, etc. Autre activité, plus physique cette fois, à vivre avec vos enfants : le test de catapulte, trébuchet et canon. Celle-ci se fait tous les mardis d’été sur réservation. Et pour les fans de chevaliers sans peur, des conteurs rythment régulièrement la vie du château à l’aide d’histoires et de légendes.

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Fondée en 1121 par Norbert de Gennep, fondateur de l’ordre des Prémontrés, à la demande des comtes de Namur, l’Abbaye de Floreffe ne passe pas inaperçue dans le paysage, avec ses hauts bâtiments dominant la vallée de la Sambre.

Immense, c’est l’impression qu’elle dégage quand on l’aperçoit. Victime des guerres qui se sont déroulées au fil des siècles, l’Abbaye de Floreffe a souvent souffert des assauts ennemis. C’est que Floreffe a longtemps été un lieu stratégique afin de protéger Namur et il faudra attendre le XVIIIe siècle pour que la paix s’y installe. Laissant le champ libre aux abbés pour reconstruire les bâtiments qui la composent aujourd’hui. Ces derniers entourent une élégante cour d’honneur tandis que son église abbatiale affiche une longueur impressionnante de 100 mètres de long !

Produits d’abbaye

Pour visiter l’abbaye, deux types de parcours vous sont proposés : une visite guidée de l’abbatiale et ses annexes ou une version dédiée aux bâtiments, décors du XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi qu’aux parties médiévales de l’ensemble. Cette dernière s’effectue sur réservation. Lors de votre venue, vous découvrirez également le moulin-brasserie, datant de 1250, soit la plus ancienne construction industrielle de la Province de Namur. C’est là que vous pourrez déguster les produits de l’abbaye, ainsi que découvrir l’artisanat régional.

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Vous cherchez un lieu empreint de spiritualité où la sérénité se dégage de chaque pierre ? Alors l’Abbaye de Maredsous est votre destination rêvée. Un écrin naturel, au cœur de la vallée de la Molignée, où les moines bénédictins perpétuent les traditions, notamment en matière de gastronomie.

Avec son style architectural néo-gothique qui se révèle à travers les nombreux bâtiments – une église, un cloître, un monastère, une bibliothèque et quelques dépendances - , son environnement boisé, l’Abbaye de Maredsous respire l’harmonie. Les moines de l’Abbaye vous y accueillent toujours avec authenticité, fidèles aux valeurs prônées par saint Benoît. Profitez de votre venue pour visiter ces lieux magiques, de l'église au monastère, en passant par son magnifique cloître en carré (de 50 mètres de côté). C’est par ses galeries entourant un jardin silencieux, où règne une fontaine, que les moines se déplacent d’un bâtiment à l’autre en toute quiétude. Vous pourrez aussi participer – en silence - au repas des moines au sein du réfectoire bercé par la lumière naturelle parvenant de ses hautes fenêtres.

Un savoir-faire ancestral

L’Abbaye de Maredsous est aussi célèbre pour ses délicieux fromages. C’est au cœur de ses caves, que les moines y ont développé, dès 1872, leur savoir-faire grâce notamment à un écosystème microbien parfait pour la fabrication de fromages. Lors de votre venue, vous y découvrirez leur histoire et leur évolution au fil du temps, ainsi que les secrets de la transformation du lait en caillé et de l’affinage traditionnel du fromage. Et pour terminer votre visite en beauté : vous pourrez les déguster en profitant de la beauté des pierres qui vous entourent…

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Il est un fort qui se confond avec la pierre au point qu’on peut difficilement les différencier. Ce fort, c’est celui de Huy. Fier et puissant, il trône sur les hauteurs, rappelant silencieusement les batailles du passé et l’histoire de la ville.

Construit par les Hollandais entre 1818 et 1823 sur le site d’un ancien château, lui-même bâti sur les ruines d’un château fort, le fort de Huy n’a jamais perdu de sa carrure. Il ne paraît pas juste grand, il semble aussi immense qu’un paquebot. De là-haut, la ville s’étale, épousant la courbe des collines, offrant un panorama splendide tandis que le Fort s’anime au rythme des expositions temporaires, des animations et des spectacles qui y sont régulièrement organisés. Pourtant, c’est surtout le lourd passé des lieux qui lui donne toute son importance…

Devoir de mémoire

C’est que le Fort de Huy fut transformé en camp de détention par l'armée allemande de mai 1940 à septembre 1944. En tout, plus de 7.000 prisonniers y ont été incarcérés. D’ailleurs, c’est dans cet univers carcéral que vous entrez dès vos premiers pas derrière l’énorme porte cochère. Un long couloir sombre et vous voilà en train de traverser cachots, salles d’interrogatoire, lavoirs rudimentaires, qui vous racontent les conditions de vie des prisonniers et de la population sous l'Occupation. Vient ensuite le témoignage des survivants de cette douloureuse période à travers un documentaire audiovisuel. Des émotions puissantes qui font de ce musée de la résistance et des camps de concentration, un véritable lieu dédié au souvenir de la Seconde Guerre mondiale.

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Imaginez : un château élégant surplombant la vallée du Hoyoux à 60 mètres de hauteur. Ce cadre enchanteur, c’est celui du Château de Modave. Classé Patrimoine majeur de Wallonie, il vous conduit à travers ses bâtiments impressionnants et ses splendides jardins.

Édifié au Moyen Âge, il a vu de nombreux propriétaires se succéder : Maximilien-Henri de Bavière, Prince-Evêque de Liège, le cardinal de Fürstenberg ou encore les familles de Montmorency, Lamarche et Braconier, ainsi que le comte de Marchin à qui l’on doit son aspect actuel avec sa façade classique. Il est finalement devenu la propriété de la Compagnie Intercommunale Bruxelloise des Eaux (désormais Vivaqua) en 1941. Lors de votre venue, vous partirez à la conquête de ses nombreuses salles (plus de 25 !) muni d’un audioguide, passant du rez-de-chaussée au 1er étage, puis au sous-sol. Au programme : lambris sculptés, tapisseries, plafonds ornés, mobilier d’exception…

Des jardins extraordinaires

Dehors, un autre spectacle vous attend grâce à ses jardins aménagés à la française et munis d’une terrasse restaurée donnant sur la vallée. Promenez-vous le long de ses allées, en respirant le doux parfum des rosiers qui décorent les lieux. N’hésitez également pas à visiter ses anciennes écuries, transformées en espace de pique-nique, ou à parcourir les promenades balisées qui se déploient au cœur de la réserve naturelle de 450 hectares. 

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Impossible de parler de Namur sans évoquer sa célèbre Citadelle ! Surplombant fièrement la ville à plus de 100 m de hauteur, elle profite certainement du paysage et de la douce musique des eaux de la Meuse. De là, vous plongerez dans une visite guidée immersive faite d’animations en 3D, de projections et effets sonores.

Le rendez-vous est pris dans l’ancienne caserne Terra Nova. Les écrans et les images se succèdent pour vous raconter l’histoire de la ville depuis ses premiers pas jusqu’à nos jours. Ensuite, pourquoi ne pas prendre place à bord du train touristique afin de parcourir les remparts et fortifications de ce lieu chargé d’histoire(s) ? Au fil de votre visite, les points de vue s’enchaînent et vous laissent admiratifs devant la beauté de la vallée et de la ville, dont celui offert depuis la célèbre et immense sculpture de tortue de Jan Fabre. Et si vous êtes accompagnés d’enfants, sachez qu’un commentaire guidé a été spécialement conçu pour eux. Il suffit d’en faire la demande.

Un terrain d’aventures

Vous voulez ajouter un côté ludique à votre visite ? Une balade exploratoire vous attend tous les jours et gratuitement. Vos yeux de lynx repéreront les indices photographiques qui vous permettront de trouver la prochaine destination de votre périple. À moins que vous ne préfériez partir en totale autonomie à l’assaut de cet immense terrain d’aventures ? Par exemple du côté du parc récréatif Reine Fabiola, avec ses jeux et attractions : balançoires, jeux d'équilibre, tour-toboggan, pont suspendu, mini-golf, jeu d'échecs géant, voitures électriques... ? Et pour conclure sur cette note enjouée, rien de tel qu’une descente en téléphérique jusqu’à la place Maurice Servais pour rejoindre ensuite le joli piétonnier de la ville…

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Du haut de son rocher, la Citadelle de Dinant surplombe la ville à plus de 100 m de haut, l’emplacement idéal pour vous offrir un panorama incomparable sur la vallée de la Meuse. Mais la Citadelle de Dinant, c’est aussi un lieu d’histoire. Allez, hop, on monte !

On monte, on monte… Mais comment choisirez-vous de partir à la conquête de la Citadelle ? En gravissant ses 408 marches ? Ou en grimpant à bord de son téléphérique ? Peu importe votre choix, le spectacle sera grandiose. Et vous pourrez toujours expérimenter la deuxième option pour la descente… Une fois en haut, vous traversez les couloirs du temps en commençant par le sac de Dinant lorsque Charles le Téméraire et les troupes bourguignonnes détruisirent la ville. Vous reviendrez ensuite sur les grandes périodes ayant marqué l’histoire de cette forteresse, et ce, jusqu’à la guerre 14-18.

Un espace dédié au souvenir

C’est qu’en août 1914, la région de Dinant se retrouvera prise au cœur des combats entre les troupes françaises et allemandes. Une période tragique durant laquelle 674 civils furent massacrés. Des événements qui ont marqué l’histoire et auxquels la Citadelle consacre un espace, avec notamment la reconstitution d'un abri effondré par un bombardement. Une visite forte en émotions ! Après cette traversée de plusieurs siècles, c’est une toute autre ambiance qui vous attend dehors. C’est que du haut de rocher, la Citadelle offre un point de vue exceptionnel sur la région ! Et pour les plus jeunes, il sera l’heure de profiter pleinement de la plaine de jeux.

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